Total Recall
Fiche technique
Titre français et original : Total Recall
Réalisation : Paul Verhoeven
Scénario : Ronald Shusett, Dan O'Bannon et Gary Goldman, d'après la nouvelle We Can Remember It For You Wholesale, de Phillip K. Dick
Production : Buzz Feitshans, Ronald
Shusett, Robert Fentress, Mario
Kassar et Andrew G. Vajna
Société de production : Carolco Pictures
Budget : 65 millions de dollars
Musique : Jerry Goldsmith et Bruno Louchouarn
Photographie : Jost Vacano
Montage : Frank J. Urioste
Décors : William Sandell
Dolby Surround - 35 mm
Durée : 113 minutes
Dates de sortie : 1er juin 1990 (États-Unis), 17 octobre 1990 (France)
Film interdit aux moins de 12 ans lors de sa sortie en France
Titre français et original : Total Recall
Réalisation : Paul Verhoeven
Scénario : Ronald Shusett, Dan O'Bannon et Gary Goldman, d'après la nouvelle We Can Remember It For You Wholesale, de Phillip K. Dick
Production : Buzz Feitshans, Ronald
Shusett, Robert Fentress, Mario
Kassar et Andrew G. Vajna
Société de production : Carolco Pictures
Budget : 65 millions de dollars
Musique : Jerry Goldsmith et Bruno Louchouarn
Photographie : Jost Vacano
Montage : Frank J. Urioste
Décors : William Sandell
Dolby Surround - 35 mm
Durée : 113 minutes
Dates de sortie : 1er juin 1990 (États-Unis), 17 octobre 1990 (France)
Film interdit aux moins de 12 ans lors de sa sortie en France
Distribution
Arnold Schwarzenegger : Douglas Quaid / Hauser
Michael Ironside : Richter
Sharon Stone : Lori Quaid
Rachel Ticotin : Melina
Ronny Cox : Vilos Cohaagen
Arnold Schwarzenegger : Douglas Quaid / Hauser
Michael Ironside : Richter
Sharon Stone : Lori Quaid
Rachel Ticotin : Melina
Ronny Cox : Vilos Cohaagen
Marshall Bell : George / Kuato
Mel Johnson Jr. : Benny
Michael Champion : Helm
Roy Brocksmith : Dr. Edgemar
Ray Baker : Bob McClane
L'adaptation
Le développement du film a été presque aussi épique que celui de Blade Runner. Il en reste des traces. Pourtant le film reste mémorable aussi bien pour le souffle épique que parvient à générer Paul Verhoeven qui sert la soupe à sa vedette qui avait alors le maître mot sur tous les aspects du film.
Alors il est possible de se délecter de la scène de la pilule, quasi parfaite, jusqu'au subtil fondu au blanc final qui pose une dernière fois la question de la réalité de l'aventure vécue par le personnage (il est vrai que la dernière bobine étant dédiée au ratatata-boumboum d'Arnold il est possible d'avoir oublié cet aspect de l'intrigue en cours de route).
Cependant le film tient encore particulièrement bien la route. Il est alors possible de déplorer l'erreur monstrueuse que constitue le choix de notre bûcheron préféré pour un rôle qui aurait mérité une finesse de jeu - du jeu tout court diront les grincheux - supplémentaire. Nous pouvons la regretter tout en profitant de ce qui n'est qu'un bon film d'action sans parvenir à devenir le classique absolu que le scénario contenait.
Le développement du film a été presque aussi épique que celui de Blade Runner. Il en reste des traces. Pourtant le film reste mémorable aussi bien pour le souffle épique que parvient à générer Paul Verhoeven qui sert la soupe à sa vedette qui avait alors le maître mot sur tous les aspects du film.
Alors il est possible de se délecter de la scène de la pilule, quasi parfaite, jusqu'au subtil fondu au blanc final qui pose une dernière fois la question de la réalité de l'aventure vécue par le personnage (il est vrai que la dernière bobine étant dédiée au ratatata-boumboum d'Arnold il est possible d'avoir oublié cet aspect de l'intrigue en cours de route).
Cependant le film tient encore particulièrement bien la route. Il est alors possible de déplorer l'erreur monstrueuse que constitue le choix de notre bûcheron préféré pour un rôle qui aurait mérité une finesse de jeu - du jeu tout court diront les grincheux - supplémentaire. Nous pouvons la regretter tout en profitant de ce qui n'est qu'un bon film d'action sans parvenir à devenir le classique absolu que le scénario contenait.
Le saviez-vous ?
- Une option a été prise sur le film en 1974.
- La faute d'orthographe du générique (on peut lire Phillip K. Dick) est intentionnelle. En effet la faute se trouvait déjà dans le contrat initial qui assurait la vente des droits et il était par conséquent obligatoire de la reproduire à l'identique.
- Le scénario est passé entre les mains de David Cronenberg (qui a découvert Philip K. Dick à l'occasion et réinvestira quelques idées dans son eXistenz).
- La compagnie a fait faillite alors que la pré-production du film était largement avancée et que de nombreux décors étaient en construction. Patrick Swayze devait alors tenir le rôle principal dans un Total Recall qui aurait été bien différent.
- Durant les quinze années de son développement, nous pouvons compter près de quarante-cinq versions du scénario et une quinzaine de réalisateurs pressentis.
- Total Recall 2 est maintenant en développement depuis 1992, quand Paul Verhoeven proposa d'adapter une autre nouvelle de Dick pour en faire une suite : Minority Report !
À vous ! Quel est votre commentaire sur ce film ?