Dick, le zappeur de mondes

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Quatrième de couverture :

Philip K. Dick n'a guère voyagé. Mais sans avoir presque jamais quitté sa Californie natale, il continue, plus de vingt ans après sa mort, à entraîner des générations de lecteurs dans d'affolants périples qui, faisant éclater le cadre convenu de la " science-fiction ", se déroulent essentiellement dans la galaxie des neurones. Transgresseurs des frontières du sens commun, Dick crée des univers ou plus rien n'est stable, ni le temps, ni l'espace, ni le moi. Le réel se décompose en " configurations de réalités ". Le passé se modifie sournoisement, plusieurs présents se superposent, on se rencontre soi-même dans des univers parallèles. Ainsi le voyageur dickien se trouve-t-il emporté dans une spirale vertigineuse où l'impossible n'est jamais que du " possible inexploré ".

" Pour Dick le sédentaire " écrit Evelyne Pieiller, qui fait ici de cet auteur de légende une lecture affectueuse, inspirée et jubilatoire, " le voyage est la métaphore même de la vie, parce qu'il permet de reconnaître l'exil qui est le fondement de l'existence, et de connaître parfois l'éveil, qui est le salut... Avec la persévérance splendide des grands démolisseurs, il pulvérise les croyances ordinaires pour, au creux du vertige, faire briller les seuils qui ouvrent sur une autre façon de percevoir, quantico-kantienne et rigolarde, tremblotante et régénérante... Tout a explosé, demeure le rire de Dick, et la magnifique impossibilité du retour au monde-d'avant-Dick ".
De Evelyne Pieiller

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